Le plus beau pays du monde n’est rien sans le peuple qui l’habite et qui le représente, avec sa culture, celle héritée de ses parents et de ses ancêtres et qu’il transmet à ses enfants. Sinon quoi d’autre ?
« L’orient est l’orient, l’occident est l’occident et jamais ces deux mondes ne parviendront à se comprendre » écrivait Rudyard Kipling… Sans doute. Peut-être. Sûrement. Mais est-il besoin de comprendre pour aimer, admirer ? Moi l’occidentale venue d’un pays à la culture si métissée que je me demande si ce mot a encore un sens, ai-je besoin de comprendre ? Il me semble plus important de – modestement – chercher à comprendre cette culture indonésienne, pardon celle des différentes ethnies qui la composent : Toraja, Batak, Minangkabau (pour ne citer que celles que je connais)
Il y a des pays qui vous rendent tristes, dépressifs (méchant clin d’œil vers la France), qu’on a envie de quitter, tandis que d’autres, comme l’Indonésie - ou plutôt cette terre aux multiples cultures - vous font bouillonner le sang et vous donnent envie de danser ou de chanter. Ou tout simplement envie d’avoir envie.
Le sourire ici n’a rien de conventionnel.
Il y a presque 5 mois, je prenais mon dernier petit déjeuner à Medan avant de rejoindre Kuala Lumpur puis la France. Je m’étais dit : je reviendrai. De jeunes et charmantes jeunes femmes travaillant dans le restaurant m’avaient prise alors en photo. Je descends à nouveau dans cette salle et suis accueillie avec un éclat digne de stars. Quelques secondes d’émotion et des embrassades. Toute la salle s’arrête de mastiquer. Entre deux cafés, un nasi goreng et une salade de fruit, elles viennent me parler. « Miss, on va se reprendre en photo » … Leur sourire est….tout sauf de convenance, l’inverse du sourire thaïlandais qui est fait pour masquer, cacher (par pudeur souvent), le sourire de ces jeunes Indonésiennes Batak (je précise) est… volcanique, comme leur pays. La formule va faire flores… juste comme le nom de l’île (Flores) où j’aimerai aller. Il va me falloir plusieurs vies pour découvrir cette terre de feu qu’est l’Indonésie.
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