Les hommes politiques s’enivrent d’être aimés, adulés, d’où ces réunions avec applaudissements, hurlements, ovations, selfies. Quel ego ne succomberait à pareille frénésie. Ils se nourrissent de cette admiration plus proche de celle des fans des Beatles à une époque lointaine ou celle d’un « Black M » aujourd’hui. Ils sont shootés aux sondages, aux enquêtes d’opinion etc. C’est leur adrénaline. Ils veulent gagner. A tout prix. A n’importe quel prix. Quelle part d’ego dans cette course à la réussite : flatteries, compromissions, mensonges, trahisons. Nommez-m’en un, un seul qui n’aie jamais trahi, triché. De gauche comme de droite. ET quand on a réussi, pour rester encore et encore.
J’ai de la droite et de la gauche en moi, c’est pourquoi je n’appartiens à aucun parti. J’ai souvent dit que j’étais comme l’oiseau qui avait besoin de deux ailes pour voler.
Comme l’a expliqué un sociologue invité à la télévision : la droite c’est le sens des origines. On aime savoir d’où l’on vient car on appartient à une lignée. On croit à la transmission et à certaines valeurs et traditions. C’est donc une certaine rigueur.
Toujours selon le même sociologue, la gauche s’attache davantage à la personne ; ce qui compte c’est l’amour, pas l’affiliation, ce sont les sentiments pas le sens des générations. (mariage pour tous GPA etc), le romantisme, le bisounourisme. C’est plutôt le laxisme.
Ce que j’ai de la droite, je le dois à mon père, à ma famille, à l’éducation qu’ils m’ont donnée.
Ce que j’ai de gauche je l’ai acquis seule : mon empathie pour les gens différents que je rencontre en voyageant aussi bien dans mon quartier qu’à l’autre bout de la planète.
…Mais comme j’ai le goût de la transgression j’ai divorcé et j’ai eu des amants. (Bing pour la droite). Comme j’ai le goût de la transgression, je suis pour l’ordre (bing pour la gauche)
En résumé, et pour en revenir aux présidents qui nous gouvernent :
- Je n’aime pas les gens qui ont des dettes.
Et tous les élus ont des dettes.
- Je n’aime pas les gens qui ne tiennent pas leurs promesses.
Et tous les hommes politiques font des promesses qu’ils ne tiennent pas.
- Je hais les dictateurs qui ne profèrent que des menaces.
Et tous les dictateurs vous empêchent de parler donc, de penser.
Alors ? voter c’est faire confiance à des hommes ou des femmes souvent pas très dignes de confiance. Ne pas voter, c’est laisser la place à ceux qui votent par devoir. Avec ou sans conviction.
Sacré dilemme (situation qui nécessite de faire un choix entre deux solutions contradictoires, chacune étant aussi insatisfaisante que l’autre.
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