De quoi se nourrit la haine – quasi viscérale chez certains - que ce soit sur le plan international (guerres, conflits etc.) ou sur le plan personnel ?
Ma longue expérience de vie m’amène à cette conclusion : la haine naît et se nourrit de l’envie, (tu as du pétrole, j’en ai pas, je te le pique en faisant la guerre), de la jalousie, et parfois de frustrations et d’illusions déçues.
J’ai vécu une quinzaine d’années en Thaïlande, non pas de façon continue, car elle n’a jamais été pour moi la fin du voyage, mais plutôt un point d’ancrage pour aller voir ailleurs, un ailleurs facilement atteignable depuis Bangkok ou Chiang Mai (Hong Kong, Chine, Birmanie, Cambodge, Vietnam, Malaisie, Singapour)
Ma vie a presque toujours été « mouvement » (il y en a qui rêvent de mourir sur scène, moi ce serait plutôt en « marchant ») depuis l’âge de ma majorité, en travaillant ou pas, en famille avec mes deux jeunes enfants de 3 et 5 ans, ou en solitaire (déjà à Sumatra et Bornéo il y a 40 ans). J’aime le mouvement, dans le sens où il est « découverte » « étonnement » « partage ».
Si j’ai fait une pause d’une vingtaine d’années en épousant un homme de média, mon incursion dans le milieu de la radio, de la télévision, de la politique et du cinéma fut également un « voyage », tout comme le fut la découverte de l’homme brillant qu’était Marcel Jullian, dont je me plaisais à dire : « j’ai visité les cinq continents, toi tu es le sixième !)
Après des années de Thaïlande, j’y ai créé une belle relation mais sans attache (pas de mariage). L’éloignement forcé (j’ai quitté la Thaïlande suite à menaces et dénonciations en raison de mes écrits), que nous subissons, n’a rien changé à nos rapports. Le rire et la voix de quelqu’un – la sienne en tout cas – peuvent être aussi sensuels qu’une rencontre dans un bar.
En plus de mon blog, j’écris sous la rubrique « Le monde est un sublime livre d’Histoire » pour le magazine en ligne PLUTON MAGAZINE qui vient de fêter son premier anniversaire.
Ce magazine est soumis à des attaques régulières sur mes articles et donc sur ma personne et sur le magazine lui-même, toutes en provenance de Thaïlande.
Donc, pour en revenir à l’essentiel de ce blog très « et moi et moi et moi », on me hait avec des mots mal écrits, mal orthographiés, mal pensés. On me hait parcequ'en Thaïlande j’étais une femme dans un monde de mecs. On me hait parce que je suis libre…et pas seulement dans ma tête, mais dans mes mouvements… Les trois-quart du temps… pas eux (et pour des raisons sur lesquelles je ne m’étendrais pas. Ils savent… ils n’ont souvent pas d’autre choix « que de regarder le riz pousser »)
Je n’ai aucune jalousie pour des « homo sapiens » (Cro Magnon) ou « sapiens sapiens » (Néandertalien) qui me ciblent personnellement sur mon âge, sur le fait que j’ai été mariée à une personnalité célèbre à son époque. J’ai reçu des lettres ignobles, des menaces de la part de types qui continuent d’alimenter leur ressentiment tout en continuant de me lire assidûment (sacré paradoxe)
Plus d’un an après mon départ définitif de la Thaïlande, il paraît que dans le nord-est du pays (isan) il y a toujours des sapiens qui se réunissent autour de bières pour gloser sur ma petite personne. Pire, à envoyer des trolls, ou des virus sur le magazine pour lequel j’écris. (vous allez bientôt avoir du grain à moudre)
Chacun s’occupe comme il peut avec les joujoux dont il dispose.
Pour eux, bières.
Pour moi, champagne !
« Et champagne pour tous ! » comme le chantait si bien le grand Jacques Higelin.
PS Lisez PLUTON MAGAZINE, c’est top, intelligent et international… (eh eh les mecs, me critiquer c’est déjà me lire !) Lisez aussi mes romans et n’attendez pas de « les trouver chez Emmaüs », n’est-ce pas Jean-Claude ?
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