Les spécialistes comme la psychiatre Marie-France Hirigoyen parlent souvent des hommes pervers, moi j’ai croisé des perverses narcissiques sur ma route, des femmes qui m’ont donné envie de m’attaquer à un roman dont c’est le thème.
Nous sommes tous des victimes potentielles de ces pervers prédateurs. Même les psychiatres répugnent à les soigner, tant ils craignent, de se laisser manipuler eux aussi.
C’est d’abord une question de séduction (libre Jean Baudrillard « De la séduction ») puis souvent de pitié (lire « la pitié dangereuse de Stephan Zweig)
Leur moteur : l’envie. Leur but : la destruction.
Le pervers narcissique ressent une envie intense à l’égard de ceux qui semblent posséder les choses qu’il n’a pas. Appropriation sociale par ex. Séduire quelqu’un pour être introduit dans un milieu social,c’est le thème de mon roman « UNE SI DEICIEUSE APPARENCE »
« Doriane a jeté son dévolu sur Camille issue d’un milieu défavorisé, un HLM de Calais qu’elle a fui pour devenir fleuriste. Grâce à son talent, elle se spécialise dans l’Ikebana, un art floral japonais. Elle a les honneurs de la télévision (chronique des petits matins) c’est là qu’elle est repérée. Par Doriane d’abord, jeune-fille a la beauté aussi troublante que son nom. Elle attendra son heure pour intervenir. Repérée aussi par un séduisant éditeur à l’humour décapant, star du tout Paris. Paul entre le premier en scène et séduit Camille. Ils tombent amoureux l’un de l’autre, mais Paul est toujours prisonnier de sa première femme qui ne veut pas divorcer. Camille est la joie de vivre mais ne se sent pas toujours à l’aise dans le milieu parisien où Paul l’entraîne « Comme si le hasard qui m’avait vu naître dans une zup, m’assignait une fois pour toute à un des niveaux les plus bas de l’échelle sociale. Pas facile d’échapper à son milieu même si, comme moi, on l’avait fui » écrit-elle. Doriane a senti cette faille, c’est alors qu’elle apparaît dans la vie de Camille. Ce que Camille ne soupçonne pas c’est l’intérêt de Doriane pour le milieu littéraire. Et bien sûr, elle va se faire manipuler par la jeune-femme, qui fera éclater son couple, et parviendra, elle, à faire éditer son livre sur la nuit, un milieu qui est le sien. L’histoire se terminera tragiquement.
Sur FB ce genre de personnage existe aussi. « Moi aussi je veux vivre en Thaïlande » quitte à détruire ceux qui ont ce qu’elle considère comme une chance qu’elle n’a pas (ma chance à moi, ce n’est pas tant la Thaïlande que ma liberté d’esprit). La prédatrice vous a observé sans jamais apparaître sur votre page. Vous n’y prêtez donc pas attention. Mais elle vous interpelle en privé en usant de bonnes vieilles ficelles que vous n’avez pas vu venir. Moi, une femme ! « Les hommes en Thaïlande sont si ça et puis ça et encore ça »… La flatterie marche. Elle a joué la complicité féminine. Puis mille questions « moi aussi je veux vivre comme vous, comment faire etc…. « Lisez mon blog, mes romans » ; « Non je n’aime pas lire » A chaque heure du jour ou de la nuit, elle vous suit pour peu que vous mettiez un « j’aime » à un article. C’est la prédatrice, mais vous ne le voyez pas encore, car elle se fait plaindre pour des maladies vraies ou imaginaires. Pourtant vous prenez vos distances. Elle vous fait pitié, vous répondez mais avec beaucoup de décalage. Elle vous culpabilise « moi, sans argent, malade » vous envoyez un mot gentil en espérant qu’elle comprendra, au contraire, elle renforce son emprise. « C’est donc que vous avez des sentiments pour moi ! » Là, vous comprenez que vous avez à faire à une psycho. Les accusations arrivent : « vous m’aviez promis de m’appeler etc. » Etre gentil avec ce genre de personnage EST dangereux, car elle se sert de « vos » mots, mais sortis de leur contexte.
Des cas pathologiques intéressants ! D’après les psy il n’y a qu’une solution, la fuite, la fuite au galop, car le danger ne s’arrête pas là, elle va se servir de toutes vos phrases, de vos intentions envers elle qu’elle a cru déceler dans son cerveau malade et les retourner à son avantage. ET c’est le monde à l’envers, l’agresseur se pose en victime et c’est la victime qu’on accuse d’agression.
D’autres comme moi ont été victimes du personnage. Elles comme moi étaient passionnées par la Thaïlande, dans une relation heureuse avec un thaï. Le but ultime du prédateur-manipulateur c’est de s’approprier la vitalité de leurs victimes. Quand on n’a pas de lien, on peut se sauver, prendre les jambes à son cou sans trop de dommages, sauf, et c’est le plus drôle de l’histoire, de se faire traiter de manipulatrice-intriguante par l’instigatrice elle-même.
Je n’en ferai sûrement pas un personnage de roman, elle manque totalement d’intérêt mais elle vient enrichir mon personnage de Doriane qui elle est une vrai séductrice perverse, avec un charme délétère auquel il est difficile, homme ou femme de résister.
Bonsoir Michele,
je ne voulais plus jamais faire un commentaires, vous savez pourquoi. Mais après ce que vous écrivez la , il fallait que je dise c'est tout simplement dégueulasse. Je connais cette personne , j'ai lus des discutions que vous avez eu ensemble, je ne vois en rien que cette personne est une pervers, pervers, parce-qu'elle a besoin de contact , de parler, d’échanger, elle a besoin qu'elle se sente aime, elle parle beaucoup mais c'est normal pour ces personnes qui ont ces problèmes, mais vous au lieu de l'aider vous la traitez de perverses narcissiques, vraiment je ne sais pas ce que vous avez ces temps mais il y a quelques qui cloche. Je papote avec elle depuis pas mal de temps, je prends du temps, de tout ce qu'elle dit ou demande il n'y a pas une quelconque manipulation, au contraire a la fin des discutions je la sent apaise . Tout le monde ne peut pas être aussi cultive que vous , quoique que je comme a me poser des questions. Dans beaucoup d'articles vous rabaisser les gens qui n'ont pas votre culture, qui sont pauvres , vous le dites vous même quand vous parlez de un tel ou un tel, il est riche, beau , sympa comme par exemple Udom, alors que tout le monde c'est qu'il ne l'est pas riche, ou que vous parlez des moments ou vous partagiez votre vie avec Monsieur Jullian, vous ne manquer jamais de dire on a manger avec tel ou tel etc., je pense de plus en plus que vous n'aimer pas les petites gens. Vous parler des Karens, c'est votre fond de commerce et c'est tout. Moi j'ai partager ma vie avec les petites gens, au lieu de faire de l’armée j'ai travailler dans des hôpitaux, et surtout dans la partie de vieux en fin de vie, alors quand je lis votre article Michele , je suis triste pour cette femme , car elle lis votre blog, et tous ces contacts vont faire facilement le rapprochement et ça je ne supporte pas que l'on puisse être aussi méchant avec une malade, en plus a l’invalidité.. Voila je suis désolé , je ne sais pas écrire comme vous , mais c'est mon coeur qui parle. Vous n’êtes pas obliger de le publier .
Rédigé par : plus.google.com/104931905473202704523 | 04/06/2014 à 17:57
Bonjour Michèle, à quand un même article sur "le" manipulateur pervers ! car il existe... nous l'avons rencontré !
Rédigé par : eric bedel | 05/06/2014 à 07:57
Qu'est-ce que je fais maintenant ? je publie les commentaires que cette charmante manipulatrice a laissé à droite à gauche chez des amis FB ? je les ai tous sous la main. Je n'ai nommé personne. Pas elle . Je suis diffamée personnellement dans plusieurs messages (en ma possession).
Je porte plainte ?
Le danger des manipulateurs c'est que ce sont eux qui accusent leur "victime" d'être manipulateur. UN cas clinique intéressant.
Je ne connais pas cette personne. Elle m'a demandée en ami, m'a bombardée de questions.. m'a promis de me donner son amitié "vous ne serez pas déçue par moi" !! on croit rêver non !....
Donc
je garde le silence sur ses accusations et on en reste là ou ça va plus loin ?
Rédigé par : Michèle Jullian | 05/06/2014 à 12:58
... Manipulateur, ou manipulable manipulé? Chère Michèle, malgré mon désir (pervers) d'en savoir plus, je suggère le lâcher prise. Je n'aime pas ce mot un peu galvaudé, mais c'est un principe de self défense: ne crispez pas le bras qu'on vous saisit, l'agresseur s'appuiera sur du vide. Je sais, c'est facile à dire ;-)
Rédigé par : Jean-Claude Torelle | 05/06/2014 à 14:41