« Les thaïs aiment la junte, d’ailleurs je le sais, j’ai demandé à un tailleur et à une tailleuse et à un réceptionniste, ils m’ont « tous » dit qu’ils étaient contents ». (Extrait d'un commentaire sur ma page)
A ceux qui me lisent je tiens à apporter quelques petites précisions, du moins à ceux qui sont en âge mental de comprendre et à ceux qui ont un cerveau avec des neurones en bon état de marche…Que ceux qui me lisent soient d’accord ou non avec ce que j’écris n’est pas la question, je ne cherche pas le consensus (lequel est toujours mou) Manquerait plus que ça, que tout le monde soit d’accord avec moi ! Imaginons par exemple que des pro dictature soient d’accord avec moi ! Quelle horreur !
Comment répondre à ceux qui vous balancent – insulte suprême dans leur bouche – « je ne suis pas d’accord avec vous, d’ailleurs on ne doit pas fréquenter le même monde » ! Là encore je dis heureusement ! Dieu m’en garde, d’ailleurs je ne sais pas qui fréquentent ces gens qui ont l’insulte des pauvres à la bouche. Et que savent-ils de moi exactement ? Ils ne peuvent que supputer. Supputer, quel vilain mot. Donc ils supputent.
Pour être claire envers ces juges de la pensée, non pas unique, mais inique parfois et surtout simpliste, je répondrai ceci : j’aime la fréquentation des intellectuels, des gens qui pensent et ont des connaissances approfondies d’un sujet ou d’un pays : écrivains, journalistes, professeurs, enseignants. Quelle que soit leurs opinions, (forcément diverses), car avec eux, je sais qu’il y aura presque toujours un dialogue possible, en tout cas un échange d’idées.
Donc je les fréquente parce qu’ils SONT INTERESSANTS.
J’aime aussi la fréquentation des gens simples, ceux de la montagne par ex. plus que des thaïs en général, parce qu’ils sont plein de bon sens, et quand ils parlent, ils disent ce qu'ils pensent loin de la politesse thaïe.
Ceux-là, je les fréquente parce que JE LES AIME.
Et puis j’aime la fréquentation de quelques voyous, des vrais - dont un qui écrit comme Bukowsky et Céline réunis - qui n’ont peur de rien parce qu’ils ont tout essayé et que la mort et la poésie sont leurs compagnons de route.
Conclusion : pour répondre à certaines âmes simples lançant des anathèmes simplets à mon encontre : Non, décidément, nous ne devons effectivement pas fréquenter les mêmes personnes.
Pour terminer : Mes ennemis sont souvent mes meilleurs alliés (sans le savoir) sinon ils se tairaient, car ils font ressortir, en creux, ce que je suis, ou ce que j’écris.
Ce que je suis : quelqu’un qui se dit être cht’i et fière de l’être.
Sur ce que j’écris : mon point de vue sur des sujets parfois difficiles, avec un objectif : celui de toujours rester honnête dans mes convictions et en développant mes idées et mes points de vue avec des arguments piochés dans la réalité sociale, historique, littéraire, et la vie de tous les jours.
Il m’arrive parfois, en lisant certains commentaires, d’être prise de vertige. Le vertige du rien. Le vertige du vide. Le vertige du quelconque ! Euh je n’ai pas dis le vertige de la connerie. Si, je l’ai dit ? Tant pis.
Et pour finir sur une note plus littéraire justement, un petit coup d'oeil à Orwell, interdit en Thaîlande. Il a écrit : "Sous les dictatures, toutes les formes de liberté sont permises : celle d'être un ivrogne ou un fornicateur par exemple, mais vous n'êtes pas libre de penser par vous-mêmes" !
Sujet d'actualité délicat même pour les âmes simples comme moi.
Sur un blog d'un expatrié, j'ai exprimé vaguement mon opinion positive pour le Coup. Je me suis fait gentiment buter en touche ! Je pensais, à ce moment, à tous les français qui ne sont pas tous retraités ou rentiers. Et ces français qui sont là, en Thaïlande pour gagner leur vie, soufflent un peu de l'arrêt des hostilités. Un chaos prévisible et donc évité. Mais pour combien de temps ?
Il est vrai que rien est réglé, ici, en Thaïlande. Hier, en petite discussion, je me faisais expliquer les chiffres en thaï. Et mon interlocutrice pour venir imager le chiffre 3, est venue à dresser 3 doigts avec le pouce et le petit doigt fermés. Je lui ai fait comprendre que ce signe n'était pas bon... Et bien la personne a changé de face. Comme quoi les partisans des Red Shirts sont bien encore présents dans la société thaïlandaise. Des âmes simples !
Rédigé par : Chris NN | 29/06/2014 à 19:35
Bonjour Michèle,
Tu es très blessante dans tes propos et surtout tu ne doutes de rie,
En effet comme le pense certaines personnes tu as beaucoup changé
Tu me cites
Oui en effet je fréquentes le peuple et alors où est le souci
Je ne sais pas tourner mes phrases aussi bien que toi mais tu en fais des tonnes pour rien
Quand cela ne te plaît pas tu bloques gentiment les gens pour ne pas avoir à polémiquer
Juste une chose, le cadeau que j'ai pu te faire, c'est mesquin, certes je le regrette profondément
Personnes au monde n'a le droit de se permettre de juger les autres comme tu le fais
Tu as juste été la femme de ....................
Ma déception est énorme et tes écrits ne décrivent pas un pays mais te mettent en avant uniquement, c'est ridicule
Tu n'en a pas marre de créer des polémiques et de surtout de citer des personnes, peut être serait ce bien que tu es ta propre pensée et non celles des autres ou celles qui font plaisir aux autres
Rédigé par : Corinne Prevost | 30/06/2014 à 04:34
??
Rédigé par : Michèle Jullian | 30/06/2014 à 08:14
I) le cadeau dont vous parlez chère amie, (donc le vôtre) est, si je me souviens bien une réponse au mien; Je vous ai offert d'abord, une de mes photos (dédicacée à votre demande) !
2) J'ai été la femme de.... Je ne rends pas assez hommage à un grand homme dont j'ai eu la chance et l'honneur d'être l'épouse. Il m'a beaucoup aidée à me construire. JE NE LE CITE PAS ASSEZ.
3) "Mes récits ne décrivent pas un pays mais me mettent en scène" selon vous : c'est un principe d'écriture, pour écrire vrai, je me place dans les situations que je décris.
4)" Si j'en ai marre de créer des polémiques" ? Ecrire est une exposition, qui risque effectivement de créer des polémiques, j'y fais face lorsqu'elles viennent de personnes qui ont des arguments à opposer, et dans ce cas il ne s'agit pas de polémiques, mais de contradictions ou d'avis contraires. Dans le cas de polémiques, effectivement je bloque. Donc non je n'aime pas créer de polémique moi même. JE NE CRITIQUE JAMAIS les personnes qui écrivent. Si je n'aime pas, je m'éloigne... (vous ne devriez pas vous obstiner autant)
5) "Marre de citer des personnes" ? Je cite les personnes à qui j'emprunte des textes, par honnêteté, je cite toujours mes sources (ce qui est une obligation)
6) "je ne décris pas un pays mais ma propre pensée" ? Aux lecteurs de répondre.
7) Enfin j'écrirais pour faire plaisir aux autres.... Vous avez été une suiveuse attentive, assidue et même plus, puisque si je me souviens bien, pendant des années, vous avez partagé TOUS MES POSTES SUR FB. (c'en était même gênant parfois)
On s'arrête là ? j'ai été sympa de poster vos commentaires (donc pas bloqués),
Il est clair que ce sera le dernier, je n'ai pas de temps à perdre à.... POLEMIQUER justement;
Rédigé par : Michèle Jullian | 30/06/2014 à 08:31
Chère Corinne,
J’espère qu’on ne m’en voudra pas trop d’intervenir dans une conversation qui ne me concerne pas plus que la lecture que j’en fais. Le but de ce genre de moderne conversation reste l’échange, éventuellement la confrontation, d’idées avec arguments à la clef; hors de ce champs, nous entrons dans le monde dérisoire de la petite polémique. Et nous touchons là aux limites de la notion « d’amis » facebooquienne: un ami, un vrai, se prend tel qu’il est ou ne se prend pas. Dans la limite de ce que j’ai pu lire à propos de ce qui motive votre colère, j’ai perçu beaucoup moins de jugement dans les écrits de Michèle que dans les vôtre, pour des raisons qui vous sont propres et dont je ne peux que respecter les causes, la connaissance des insondables profondeurs de l’âme humaine me faisant défaut ;-) Ah oui, j’allais oublier: je doute que Madame… n’ait été que la femme de… quelqu’un qui mérite beaucoup mieux que des points de suspension et dont j’ai été le premier surpris que Michèle J. n’en fasse aussi peu mention. A part ça, n’oublions pas, que la vie reste belle « on the sunny side of the street » :-)
Rédigé par : Jean-Claude Torelle | 30/06/2014 à 14:42
Pour en revenir au chiffre trois compté sur ses doigts, je me trompe (c'est possible) ou la manière de le faire en Thaïlande met tout le monde dans le camps des opposants? :-)
Rédigé par : Jean-Claude Torelle | 30/06/2014 à 14:50